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frequence Techniques Audiovisuelles

Musique l'Aïta

elkaraoui

L’Aïta, un genre musical marocain très apprécié particulièrement dans les régions de Abda, Chaouia et Doukkala.

 l'Aïta, est un art populaire né au cœur des célébrations familiales et des moussems, le musicologue Ahmed Aydoun écrit : "Expression littéraire et musicale considérée comme mineure, la chanson ’aita se trouve généralement livrée à l’appréciation précipitée des non-spécialistes, parce que son côté péjoratif occulte d’autres aspects et valeurs.

Al ’aita, qui raconte la nostalgie et les aspirations, les plaisirs comme les douleurs, devient une chanson-gazette, un refuge. De quelle continuité et de quelles ruptures procède-t-elle ? C’est principalement dans les plaines bordant l’Atlantique que la "Aita" est appréciée le plus.

Elle est un fait de société, un patrimoine allant de pair avec la tradition des cavaliers et, tour à tour, elle peut être un cri de ralliement des moujahidine, un soupir d’amour ou une complainte".

Le genre est particulièrement pratiqué dans les régions de la Chaouia , Doukkala et ’Abda, c’est-à-dire dans l’axe Casablanca-Safi ; là où les tribus arabes et bédouines cultivent cet amour séculaire pour l’improvisation poétique et pour les sports équestres traditionnels (la percussion de la ta’rija n’est-elle pas une imitation du trot et des salves de baroud), la fauconnerie et le chant d’al ’aita. On retrouve aussi al ’aita dans les plaines de Z’ayer, à Béni Mellal et au Haouz, avec des variantes consacrées et depuis longtemps visibles.

Le terme lui-même est utilisé aussi pour désigner le chant des jbala, appelé à tort taqtouqa jabaliya. Enfin, dans la hadra des Hmadcha d’Essaouira, la partie instrumentale, qui introduit la transe par un souffle continu de la "ghayta", est appelée également ’aita sans qu’intervienne aucune séquence vocale qui pourrait justifier cette parenté avec les genres homonymes précités.

Selon les régions, la Aita prend des qualificatifs différents : elle est marsawiya au littoral, za’riya aux tribus des Zaer, mellaliya à Béni Mellal au Moyen Atlas et jabaliya aux montagnes du nord-ouest. En plus de ces variantes principales, il existe à Safi une ’aita spéciale appelée "hassba".

Pour apprécier cette diversité il y a :

- Oulad El Bouazzaoui, a largement contribué à la préservation du genre. Ils sont une référence incontournable du genre marsaoui.

- Oulad Benâguida, la Aïta "Hassbaouia".

- Daoudi,  chaâbi marocain.

- Abidat Rma qui viennent de la région d'Oulad Atouch (province d'Oulad Zem)

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